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Quand l’enfant paraît : des sourires... et des démarches !

Vous l’attendez depuis des mois, à vous émerveiller devant des échographies nuageuses, à confectionner soigneusement son trousseau de naissance, à choisir avec soin les premiers jouets et son prénom. Lorsque votre enfant naît, et pour faire de lui un citoyen, il faut également faire quelques démarches administratives.

Dossier paru dans le Namur Magazine 94 - Avril 2017

 

La déclaration de naissance

La déclaration de naissance doit être faite dans les 15 jours calendrier qui suivent la naissance de l’enfant, dans la commune où il est né. Lorsque le couple est marié, la déclaration peut être effectuée indifféremment par l’un ou l’autre parent s’ils sont domiciliés à la même adresse, ou par les deux. Le déclarant doit se munir des deux cartes d’identité, du livret de mariage et du document de choix de nom dûment signé par les deux parents s’il s’agit d’un premier enfant pour le couple.

Si les parents ne sont pas mariés, et en l’absence d’une reconnaissance anticipée, père et mère devront être tous les deux présents pour déclarer l’enfant. Si les parents ne sont pas mariés et qu’une reconnaissance anticipée a été faite, la déclaration peut être effectuée indifféremment par l’un ou l’autre parent, ou par les deux. Le déclarant doit se munir des deux cartes d’identité, de la reconnaissance anticipée et du document de choix de nom dûment signé par les deux parents s’il s’agit d’un premier enfant pour le couple.

Les documents

Plusieurs documents sont remis aux parents après la déclaration de naissance :

  • cinq extraits d’acte de naissance ;
  • un document à remettre à la caisse d’allocations familiales ;
  • un document à remettre à la mutuelle ;
  • un document concernant la vaccination obligatoire antipoliomyélitique, à faire compléter par le pédiatre ou lors de la consultation ONE, et à remettre ensuite à l’administration communale du domicile de l’enfant;
  • un document pour obtenir deux rouleaux de sacs poubelles gratuits si la mère est domiciliée dans la commune de Namur.

La reconnaissance anticipée de paternité ou de coparentalité

Vous attendez un heureux événement sans être marié(e)s ? Cette démarche simple et gratuite est possible dès le début de la grossesse, et peut vous faciliter grandement la vie.

La reconnaissance anticipée est un acte d’état civil concernant les personnes non mariées qui stipule que la maman autorise le père à reconnaître son enfant. La déclaration peut se faire à n’importe quel moment avant la naissance et dans n’importe quelle commune de Belgique, l’idéal étant de le faire le plus tôt possible. Pour ce faire, les parents doivent se présenter à la Maison des Citoyens, sans rendez-vous, munis de leurs cartes d’identité et du certificat de grossesse.

Une fois les formalités remplies, l’agent communal remettra aux parents deux copies de l’acte. L’une servira dès le 6e mois pour la demande de prime de naissance à remettre à la caisse d’allocations familiales. L’autre est à conserver soigneusement et à présenter lors de la déclaration de naissance.

Le choix du nom de famille

Si l’enfant est le premier-né du couple : les parents peuvent librement choisir le nom qu’ils lui donneront : le nom du père, le nom de la mère, ou une combinaison des deux dans l’ordre de leur choix.

Si le nouveau-né a déjà un grand frère ou une grande soeur né(e) des mêmes parents le nom choisi pour l’aîné s’applique à toute la fratrie.

Les parents communiquent ce choix lors de la déclaration de naissance à l’aide d’un formulaire dûment complété et signé par le père et la mère. Sans la double signature, le choix ne pourra être validé. Ce document vous sera transmis par le C.H.R.N., la Clinique et Maternité Sainte-Elisabeth ou la Maison de naissance. Il est également téléchargeable sur le site internet de la Ville de Namur.

Copyright : Petite MarmiteLes langes... Osez le choix écologique !

Votre famille s’agrandit ? La Ville de Namur vous offre deux rouleaux de sacs poubelles. Cynique ? Réaliste ! Vu la quantité de langes qu’un nouveau-né consomme, c’est un cadeau plus qu’utile pour vous aider dans la gestion des déchets.

Les langes jetables peuvent être jetés dans le sac blanc, destiné aux déchets organiques. Ces sacs sont collectés avec les déchets ménagers.

Cela dit, une autre option s’offre à vous. La Ville de Namur octroie des primes à l’achat de langes lavables aux parents qui font ce choix. Le montant de la prime octroyée équivaut à 50 % de la facture d’achat avec un maximum de 125 €. Plusieurs factures d’achat peuvent être cumulées afin d’atteindre le plafond de 125 €.

Une brochure d’information est disponible sur demande au 0800 935 62

 

Trouver un mode de garde

A la fin du congé de maternité, vous serez peut-être amenés à confier votre enfant à une crèche ou une accueillante. C’est une étape importante, qui se prépare longtemps à l’avance. Ainsi, vous pouvez inscrire votre enfant auprès d’une crèche ou une accueillante dès le 4e mois de grossesse.

Chaque mode de garde a ses particularités. Ainsi, une crèche offrira à votre enfant un accueil en collectivité, au contact d’autres enfants Une gardienne par contre, ou un service de co-accueillante, sera de plus petite envergure, avec un caractère plus familial. Les facteurs qui interviennent sont bien sûr la qualité de l’accueil, le cadre, la localisation, le coût, les horaires proposés, ou encore les services complémentaires (consultation ONE notamment), le tout étant défini dans le projet d’accueil de la structure choisie.

Les crèches et accueillantes communales

La Ville de Namur a confié à la SONEFA la gestion de l’accueil des 0-3 ans. Fondée en 1971 à l’initiative de la Ville de Namur, cette asbl a pour mission de gérer les milieux d’accueil de Namur en offrant un accueil de qualité aux enfants de 0-3 ans résidant principalement dans l’entité namuroise.

La première crèche « Les P’tits Pouyons » ouvre ses portes au centre-ville en 1972. Le siège social et administratif de l’ASBL y est situé, coordonné par un service administratif et comptable. Les puéricultrices et les accueillantes forment l’équipe d’accueil au quotidien et sont accompagnées par un travailleur psycho-médico-social, sous la direction d’un responsable. Tous les services sont sensibles à l’accueil des enfants en situation d’handicap.

La Sonefa dispose également d’un service de cuisine qui assure la confection des repas quotidiens conformément à la législation et aux normes en vigueur, d’un service lingerie et d’une équipe d’ouvriers et chauffeurs qui gèrent les livraisons de repas, l’entretien des bâtiments ou encore la fabrication des modules.

Aujourd’hui, le réseau communal 5 crèches, 3 maisons communales d’accueil de l’enfance (MCAE), une halte accueil et un service d’accueillantes conventionnées, ce qui représente une capacité d’accueil d’environ 590 places, réparties dans le Grand Namur. La participation financière des parents est fixée selon les barèmes de l’ONE et les frais d’accueil sont déductibles fiscalement.

Dans quelques mois, les services hébergés dans la crèche « Les P’tits Pouyons » déménageront dans une nouvelle structure actuellement en travaux, rue Julie Billiart, dans le bâtiment de l’école de la Courte Echelle. Ces nouvelles installations seront sans nul doute d’un confort et d’une fonctionnalité accrue par rapport à la situation actuelle. Le bâtiment des bords de Sambre sera pour sa part rasé, pour faire place à la station d’embarquement du nouveau téléphérique.

FOCUS

Piconette, rue des Brasseurs : ici, on parle aussi avec les mains !

Piconette est une petite crèche du réseau communal SONEFA installée dans une respectable bâtisse de la rue des Brasseurs.18 bambins y découvrent les relations à l’autre et la vie de groupe, sous l’oeil attentif et bienveillant des puéricultrices. Cette crèche a toutefois une particularité : ici on parle aussi avec les mains.

L’école Sainte-Marie, toute proche, a développé depuis 2000 un projet de classe bilingue français/langue des signes. Il y a quelques années, elle a sensibilisé sa voisine la crèche à la réalité des enfants sourds ou malentendants, et au besoin de leur proposer dès le plus jeune âge un moyen de communiquer avec leur entourage, par le biais d’un langage visuellement accessible. Depuis lors, les puéricultrices ont appris la langue des signes.

L’équipe, épaulée par une référente surdité, est à même d’accueillir jusqu’à six enfants concernés par la surdité directement ou au sein de leur famille. Ainsi, un enfant entendant mais dont les parents sont sourds trouvera aussi dans cette section un accueil adapté. Les parents, confrontés à l’annonce de la surdité de leur enfant, nouveau-né ou jeune bambin, pourront également trouver ici une attention particulière, et la certitude que leur enfant pourra se familiariser à toutes les formes de langage, oral ou signé, sans exclusion de l’un ou de l’autre. En effet, le signe peut aussi être un soutien précieux à la communication, et ce, y compris chez les enfants entendants.

L’objectif poursuivi ici n’est certainement pas d’avoir des bambins parfaitement bilingues français/langue des signes à la sortie de la crèche, pas du tout. Par contre, donner aux enfants sourds des outils pour s’exprimer, et pour comprendre ce qui se passe autour d’eux et exprimer leur ressenti, c’est leur permettre de percevoir les interactions invisibles, depuis le spectacle de théâtre jusqu’à l’atelier musical. C’est aussi leur donner une chance de faire partie intégrante du groupe. De même, familiariser les enfants entendants à la langue des signes, tout comme les écoliers de Sainte-Marie le sont chaque jour en côtoyant leurs camarades signants, c’est favoriser activement l’inclusion de chacun, quelles que soient ses forces ou ses difficultés, dans la société.

Dans la salle de jeu de Piconette, un petit bout fait un signe de la main, pour exprimer la soif. La puéricultrice lui parle : tu veux de l’eau ? Il répond d’un hochement de tête. Ces petits gestes tout simples disent pour lui les mots que sa bouche ne sait pas encore prononcer. Finalement, le langage des signes, c’est utile pour tous les bébés !

 

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