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Stop aux idées reçues

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La Ville de Namur n'entretient plus ses cimetières ! NON !

Le service Nature et Espaces verts entretient sans pesticide les cimetières namurois.

Les allées minéralisées des cimetières sont désherbées manuellement, thermiquement ou mécaniquement. Le désherbage alternatif requiert une fréquence d’intervention très élevée pour obtenir un résultat esthétiquement convenable (d’avril à octobre, toutes les 2 semaines et de novembre à mars, tous les mois). Entre deux interventions, la croissance des herbes indésirables n’est pas pour autant interrompue.

Depuis 2014, certains cimetières minéralisés sont progressivement enherbés avec un mélange sélectionné pour sa faible croissance. D’avril à octobre, les agent·es du service Nature et Espaces verts tondent une fois par mois les allées et débroussaillent le long des concessions afin d’obtenir un résultat soigné. Les espaces entre les tombes sont soit plantés de plantes vivaces, soit aménagés avec des tapis de Sedum. Ces espaces sont entretenus en même temps que les allées. Fin 2017, 12 cimetières seront végétalisés soit près de la moitié de la superficie totale des cimetières namurois.

Végétaliser les cimetières, c'est manquer de respect aux défunt·es ! NON !

Avoir des espaces dépourvus de végétation dans nos cimetières est une nécessité qui relève avant tout du regard que l'on pose sur l'endroit où reposent nos défunt·es. Petit à petit, la végétation va se déployer dans nos cimetières et notre regard va forcément évoluer avec elle. Demain, la visite au cimetière pourra se faire en pleine sérénité grâce à une présence apaisante de la nature dont les cycles saisonniers accompagnent le deuil.

Gérer les cimetières sans pesticides, c'est hors de prix ! NON !

Se passer des pesticides dans les cimetières nécessite de réinvestir dans la gestion de ces espaces. C'est vrai pour la mise en œuvre de certains aménagements, pour l'acquisition de matériel adapté au désherbage mécanique ou thermique, pour la sensibilisation du personnel aux nouveaux enjeux et la formation aux nouvelles pratiques ou encore pour la communication à destination des opérateurs privés et de la population. La mise en place de certains aménagements comme la végétalisation des allées ou des entre-tombes a un coût non négligeable (exemple : tapis de sedum utilisé pour les entre-tombes : 15€ TVAC du m²). À terme et une fois les cimetières réaménagés, les techniques alternatives devraient pouvoir être mises en œuvre avec le personnel disponible et le coût de l'entretien devrait diminuer grâce à la maîtrise technique et à une plus grande tolérance vis-à-vis de la végétation spontanée.

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