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Synergie Wallonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes travaille à susciter l’intérêt du grand public vis-à-vis de l’égalité Femmes-Hommes en Wallonie et assure la promotion de ces objectifs auprès des professionnels et dans le grand public. Outres ses actions, conférences et événements, elle remet des avis et porte les revendications vers les pouvoirs publics compétents.
Elle effectue actuellement des recherches sur la temporalité dans la perspective de l’égalité femmes-hommes. Ces recherches permettront aux décideurs de prendre en compte les rythmes réels de vie et d’ajuster leurs politiques temporelles visant l’égalité au travers de l’articulation des temps.
Synergie Wallonie collabore activement à la Plateforme Namur’Elles, composée de gens de terrain, afin de rester proche de leurs besoins et de fédérer les savoirs et compétences de chacun pour ouvrir le champ des possibles à leurs bénéficiaires.
Synergie aborde la question de la temporalité
Le temps se complexifie particulièrement depuis le siècle dernier : l’industrie se diversifie et accélère les rythmes de production et de service, les horaires de travail se morcèlent, les temps de déplacements augmentent, les modèles familiaux changent (familles monoparentales, mères et grand’mères au travail,...) et les sollicitations en tous genres se multiplient (associatif, politique, syndical, sportif, culturel, caritatif, etc.), aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
Chacun/e de nous partage sa vie en une multitude de temps : seul ou en groupe, temps de travail, temps de transport, temps en famille, en couple, avec les enfants, temps pour les loisirs, la créativité, temps pour soi-même, temps pour les tâches ménagères et administratives, temps pour l’engagement citoyen,…
Ces temps se chevauchent dans divers espaces aussi : à la maison, chez des proches, au travail, dans l’espace public…
Comment trouver son équilibre entre tous ses temps choisis ou contraints ? Entre nos besoins, nos envies et les espaces où nous sommes ?
Sommes-nous égaux femmes et hommes devant la façon d’appréhender le temps ? De le vivre ? De se l’autoriser ?
La ville est un miroir grossissant des pratiques sociales. Elle révèle, mais peut aussi amplifier ou réduire les inégalités et notamment les inégalités entre les femmes et les hommes.
Penser la ville par le prisme du genre et du temps permet de s’interroger sur son organisation et une prise en compte équilibrée des besoins collectifs et individuels de ses habitants.
