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Les miniatures d'Isaac Cordal font le mur

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Elles ont déjà envahi Londres, Berlin, Paris, Barcelone, Milan, Malmö et plus récemment Bruxelles. A chaque city trip, les sculptures miniatures de l’artiste espagnol Isaac Cordal titillent la curiosité et nourrissent l’imaginaire des promeneurs. Dans le cadre de Namur Confluent Culture, une quarantaine d’entre elles seront dispersées dès la mi-novembre dans les rues de Namur. De façon ironique, mais aussi poétique, ces figurines humaines racontent une histoire et suscitent l’interrogation. Elles jettent un regard critique sur la société de consommation, attirent l'attention sur l'absurdité de notre existence, fustigent les inégalités sociales. L’artiste street art Isaac Cordal éprouve de l’empathie envers ses petits gens et vous invite, au détour d’une rue, à réfléchir sur le rôle et la place que l’on occupe dans la société. Ou tout simplement à poser un regard neuf et curieux sur la ville et ses habitants les plus fragiles.

Avec les Sculptures dans la Ville d’Isaac Cordal, l’Art public s’impose une fois de plus au cœur de la Capitale wallonne, rencontrant ainsi la politique de Namur Confluent Culture qui encourage l'acquisition d'œuvres d'art contemporain, mais aussi l'accès de tous à la culture et l'intégration de l'art dans l'espace public.

Cette fois, la parole est donnée à un artiste de renommée internationale pour un parcours urbain de longue durée. Isaac Cordal est un artiste espagnol né en 1974 à Pontevedra où il étudie la sculpture à l’université des Beaux-Arts. À partir de 2006, son projet "Ciment Eclipses" le propulse sur le devant de la scène street art et ses installations miniatures disséminées dans de nombreuses villes d’Europe reçoivent un accueil très favorable. Ses petites figurines humaines de 15 cm sont fabriquées en béton ou en résine polyuréthane, puis installées et photographiées dans le paysage urbain: corniche, abris bus, fenêtre, bouche d’égout, trottoir… Le terrain de jeu est infini !

A Namur, Isaac Cordal a souhaité jouer avec la dynamique des façades en plaçant ses statuettes dans des endroits inhabituels et improbables. Coincées dans une niche, un œil de bœuf ou un éclat de mur, assises sur un rebord au-dessus d’une vitrine, accrochées à un câble électrique, elles forment un parcours urbain insolite à découvrir à pied entre l’Hôtel de Ville (rue de Fer) et les Bateliers (rue Saintraint) en passant par le piétonnier et le quartier des Carmes.

En plus des sculptures répertoriées sur le plan, l’artiste a caché l’un ou l’autre personnage au gré de ses déambulations dans Namur… Aux passants de les découvrir au détour d’une rue.

Sous des allures de fonctionnaires anonymes, ces petits personnages ont quelque chose à nous dire. L’isolement des temps modernes, le réchauffement climatique, la société de consommation, le déterminisme, le capitalisme, les inégalités sociales, l’aliénation par le travail et par le progrès sont autant de thèmes traités par l’artiste lors de ses interventions dans les villes.

« Mon travail se veut une réflexion sur l’actualité, sur la société moderne. J’aime considérer le street art comme une forme de combat. Cela me plait d’y voir un dialogue entre un lieu et ses habitants, entre la société et ses leaders ».

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