Définition : Une espèce invasive est une espèce introduite (délibérément ou par accident) par l’homme sur une aire géographique différente de celle qu’elle occupe naturellement. Sa présence peut représenter une menace importante pour l’environnement, en déséquilibrant les écosystèmes. Les principales espèces invasives présentes à Namur sont les suivantes :
- Le frelon asiatique : Cette espèce originaire d’Asie a été introduite accidentellement près de Bordeaux en 2004 et le premier nid en Wallonie a été observé en 2016. Prédateur, il représente notamment une menace pour l’apiculture et les populations d’insectes sauvages déjà fortement affaiblies par d’autres facteurs tels que la pollution ou l’usage de pesticides.
La vigilance a donc été renforcée pour cette espèce et il est demandé de communiquer toute observation de l’espèce ou de rapporter la présence de nids au Centre wallon de Recherches Agronomiques de Wallonie (CRA-W) via le formulaire en ligne.
Carte dynamique des signalements en Belgique :observatoire.biodiversite.wallonie.be/enquetes/frelon/
Pour plus de renseignements sur le frelon asiatique et des outils permettant de l’identifier, veuillez suivre ces liens :
http://biodiversite.wallonie.be/fr/le-frelon-asiatique.html?IDC=5999
http://biodiversite.wallonie.be/servlet/Repository/?ID=28693
http://biodiversite.wallonie.be/servlet/Repository/?ID=28696
- La bernache du Canada : Originaire d’Amérique du Nord, elle a été introduite en Europe au 20e siècle et a commencé à nicher en Wallonie à la fin des années 1980. Elle est très présente sur les bords de Meuse et de Sambre. Pour rappel, le nourrissage des oiseaux d’eau est interdit conformément à l’article 31 du Règlement Général de Police.
Pour en savoir plus sur la réglementation liée à la bernache du Canada à Namur, visitez la page qui leur est dédiée
- La tortue de Floride : La tortue de Floride a été largement détenue comme animal de compagnie puis relâchée illégalement dans les mares et autres points d’eau wallons. Elle ne peut se reproduire dans nos régions mais, de par sa longévité, elle peut avoir un impact négatif sur l’écosystème aquatique. Sa présence est connue dans certains points d’eau communaux.
Si vous souhaitez vous séparer de votre tortue de Floride, ne la relâchez surtout pas dans la nature mais déposez-la dans un centre spécialisé, un refuge ou un CREAVES.
Afin d’éviter les abandons, l’achat d’une tortue (comme de tout autre animal) doit être mûrement réfléchi : l’animal va grandir, sa durée de vie est longue, qui va s’en occuper pendant les vacances ?, etc.
Pour plus d’informations concernant la problématique des espèces invasives, visitez la page qui leur est dédiée sur le site de la Wallonie
