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Pour éviter leur prolifération, ne nourissez pas les bernaches

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Interdiction de nourrir les bernaches du Canada à Namur : une nécessité pour éviter la prolifération de cette espèce invasive

Vu leur apparence sympathique, on peut être tenté de nourrir les bernaches sur les chemins de halage. Pourtant, cette pratique est à proscrire, tant les désagréments provoqués par cette espèce invasive sont nombreux. Non seulement les bernaches nuisent à la faune indigène, mais elles peuvent occasionner des dégâts et de la pollution par endroits.

La bernache du Canada figure sur la « liste noire » de la Plate-forme belge sur la Biodiversité. Et pour cause : le physique gracieux de cet animal n’occulte pas les désagréments de sa présence sur le territoire de la Haute-Meuse, et notamment la région de Namur.

Originaire d’Amérique du nord, la bernache est principalement présente sur les îles de la Meuse, mais également sur les étangs locaux. L’augmentation de sa population est indéniable : de 57 individus recensés en janvier 1999, près de 2.000 ont été comptabilisés en juillet 2011. Des actions de régulation des populations ont été menées par l’administration wallonne. Aujourd’hui, la population est encore d’environ 1.400 bernaches sur ce tronçon.

Les nuisances engendrées par cette oie non indigène

Les nuisances dues à la présence massive des bernaches dans nos régions sont nombreuses. Parmi elles, on citera notamment :

  • Forte pression sur la végétation des zones humides dont l’animal se nourrit
  • Compétition territoriale et alimentaire avec les oiseaux nicheurs indigènes
  • Pollution apportée par les excréments participant à l’eutrophisation des petites étendues d’eau (modification et la dégradation d'un milieu aquatique)
  • Au niveau des activités touristiques : les excréments qui les jonchent ne rendent pas les chemins de halages attractifs, et peuvent également les rendre dangereusement glissants

Comment réagir face à l’invasion des bernaches ?

En réaction à cette invasion à Namur comme ailleurs, la population peut agir très simplement. Il suffit d’éviter de nourrir ces animaux. Pour préserver les habitats de la faune locale, éviter le nourrissage est donc une nécessité.

Ce qu’en dit le Règlement général de Police de Namur

C’est pourquoi, en son article 31, le règlement général de police de Namur prescrit qu’il "est interdit de distribuer de la nourriture sur la voie publique lorsque cette pratique favorise la multiplication d’insectes, de rongeurs et d’animaux errants tels que les chats, chiens, pigeons ou autres oiseaux."

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