Ici votre commune laisse plus de place à la nature en laissant pousser la végétation jusqu’à la floraison et la fructification pour offrir le gite et le couvert aux insectes et aux oiseaux. En plus d’être bénéfique pour la biodiversité et l’environnement (moins de nuisances de bruit et de consommation d’énergie par une diminution des interventions de tonte) une prairie fleurie (ou un pré fleuri) offre un spectacle coloré du printemps jusqu’à l’automne.
Un pré fleuri est composé d’une grande variété de plantes à fleurs comme le coquelicot, le bleuet, la knautie, le géranium des prés, mais aussi la petite marguerite ou le thym serpolet. La liste n’est pas exhaustive ! Toutes ces fleurs allient leurs coloris tout au long de la bonne saison. Il attire, d’autre part, une faune variée : de nombreux oiseaux granivores et insectivores, des papillons, des syrphes, des bourdons et d’autres insectes et petites bêtes moins connues.
Plusieurs parcelles du domaine public gérées par la Ville, totalisant une superficie de 4 ha, sont couvertes d’espèces végétales emblématiques des prairies pauvres. Les végétaux composant le pré fleuri se développent bien en milieu pauvre. Ils présentent un développement moins exubérant que les « herbes » avides d’azote ! Une ou deux fauches par an suffisent à l’entretien de ces zones en fonction de leur situation et de leur fréquentation. La première fauche se fait fin juin en coupant la végétation à faible hauteur pour prolonger la floraison tout en protégeant la petite faune. La seconde fauche est réalisée fin septembre, cette fois-ci plus bas. La végétation reste sur place quelques jours afin de permettre aux graines de se ressemer, avant d’être évacuée.
Là où c’est possible, la Ville ne fauche qu’une fois par an pour favoriser des zones semi-naturelles. L’idéal est aussi de laisser une zone non fauchée pour permettre aux insectes, à leurs pontes ou autres chrysalides de rester sur place et de pouvoir passer l’hiver afin de venir réenchanter les lieux l’année suivante.