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Architecture et collections

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Le Musée des Arts décoratifs présente un double intérêt :

  • Son architecture extérieure et intérieure d’abord : couvrant les 17e et 18e siècles, elle est aujourd’hui classée au Patrimoine exceptionnel de Wallonie
  • La diversité des collections qu’il renferme, qui témoignent des styles et du goût entre le 17e et le 19e siècle. Ce second intérêt, plus essentiel, consiste en la conservation et la mise en valeur, année après année, de l’atmosphère d’une demeure patricienne du Siècle des Lumières, grâce à la synergie entre les œuvres et l’édifice.

La reconstruction répond remarquablement aux trois règles fondamentales de l’architecture au 18e siècle, à savoir le respect de l’intimité, la recherche d’une fonctionnalité nouvelle ainsi que l’intérêt pour le monde extérieur. Celles-ci peuvent d’ailleurs se résumer en une seule : le plaisir de la vie et le désir du plaisir.

Le besoin d’intimité se traduit dans l’aile sud par une succession de petits appartements, boudoirs et autres alcôves, simples et confortables, desservis par des couloirs évitant la circulation à l’intérieur d’une pièce pour accéder à une autre.

Au rez-de-chaussée, c’est par contre tout le contraire. Jean-Baptiste Chermane y a en effet aménagé des salles d’apparat « en enfilade », afin que les invités, au gré de leurs déplacements, puissent admirer la richesse des intérieurs de leurs hôtes.

Boudoir de Madame et Grand Salon
Le boudoir de Madame et le Grand Salon : intimité et apparat
Salle à manger
La salle à manger

Au désir d’intimité, répond la recherche de fonctionnalité, c’est-à-dire de tout ce qui peut faciliter la vie et la rendre douce et agréable.

La création de la salle à manger, qui devient permanente au 18e siècle, empêche de devoir dresser la table, au sens propre, uniquement pour les grandes occasions et facilite le regroupement familial. L’apparition des commodités ainsi que la multiplication des placards et lingeries sont autant d’autres innovations appliquées par Chermane.

À cela, il faut encore ajouter l’admirable utilisation de la lumière, grâce à un système de cours intérieures mais aussi grâce à sa diffusion au travers de baies vitrées depuis l'éclairage zénithal sous la coupole jusque dans les corridors, le vestibule de l’étage et la cage d’escalier.

Enfin, l’ouverture sur le monde extérieur transparaît évidemment par l’utilisation de grandes et nombreuses fenêtres, mais aussi au travers du plan même du bâtiment, tendant ses ailes vers les jardins. Le vestibule du rez-de-chaussée, quant à lui, traverse l’hôtel de part en part à l’image d’une grande galerie, créant ainsi une communication entre le monde actif de la rue et l’univers clos des jardins.

Vestibule, détail des décors stuqués
Vestibule, détail des décors stuqués

Grâce à une politique d’acquisition et de conservation de revêtements muraux provenant d’autres édifices, le musée présente tout un éventail des différentes techniques de décoration propres au 18e siècle.

La surface murale est ornée par des boiseries à mouluration au tracé simple et géométrique, parfois rehaussées de couleurs. Ces lambris encadrent des tapisseries représentant des paysages champêtres et boisés (d’où leur nom de verdures), des toiles peintes avec un paysage romantique (boudoir) ou à motifs floraux et de rocailles et des tissus de lin brodés de fleurs (chambre), des panneaux de cuirs dorés tendus travaillés au repoussé (antichambre du grand salon et salle de l’étage) ainsi que des stucs (future salle Second Empire et pavillon de jardin).

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