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La création du Musée des Arts décoratifs

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La création

Le 28 mai 1934, la veille du classement de l’édifice, le Conseil communal de Namur prend la décision de principe de l’acquisition « en vue de l’installation d’un musée provincial d’archéologie, de folklore et de beaux-arts de l’immeuble (…). ».
L’hôtel particulier des marquis de Croix sera acquis effectivement par la Ville de Namur le 10 août 1935 et le musée inauguré le 5 octobre de l’année suivante.

Dans un premier temps, le musée regroupa plusieurs associations : locataire des lieux, la Société archéologique de Namur (SAN) et ses collections partageaient les salles avec les Amis du Musée des Beaux-Arts de Namur (A.M.B.A.) qui exposaient leurs œuvres, celles de la Ville et de l’Etat (Musées royaux), avec la Société Sambre et Meuse (Le Guetteur wallon) et enfin avec la Fondation Arts et Histoire en Namurois (A.H.N., anciennement Les Amis de l’Hôtel de Groesbeeck-de Croix), a.s.b.l. collectionneuse d’œuvres fondée en 1936. L’art ancien et l’art moderne se côtoyaient alors en ces lieux.

Pendant la deuxième Guerre Mondiale, l’occupant ayant investi le Palais provincial pour y installer la Kommandantur, le bâtiment fut bien contraint d’héberger le Gouvernement provincial.
Dans les années suivantes, avec la création du Musée des Arts anciens du Namurois dans l’Hôtel de Gaiffier et celle du Musée Rops, on gagna en cohérence. Les efforts se concentrèrent dès lors sur le réaménagement du musée dans une conception novatrice pour l’époque, celle de l’immersion du visiteur dans un univers recréant un intérieur du 18e siècle.

Jusque dans les années 1980, le musée connut un succès louable et fidélisa un public amateur de belles demeures et d’antiquités tout en restant relativement confidentiel.

C’est durant les années 1990 que la Ville entama un travail de modernisation des musées communaux en facilitant le développement d’une politique d’expositions d’ouverture, tant dans les sujets abordés que dans l’approche de la médiation culturelle et pédagogique diversifiée et tournée notamment vers les plus jeunes et les publics défavorisés. Un nouveau chapitre s’ouvrait !

Le renouveau

Les années 2000 seront, en effet, celles du renouveau avec d’une part, le projet de création d’un pôle muséal rapprochant le musée avec celui d’archéologie sur un même site et d’autre part, un chantier colossal de restauration et de modernisation des lieux.

  • En 2010 commence la construction du nouveau Musée archéologique à la place de l’ancienne école des Bateliers. Conservée, la Chapelle néoclassique du 19e siècle abritera l’accueil des deux musées.
  • En 2013, c’est au tour de l’hôtel de Groesbeeck-de Croix d’entrer dans une longue période de restauration. Elle comprendra l’union à la chapelle afin de connecter tous les bâtiments.
  • La même année, le concept du Musée sera revu. Le Musée de Groesbeeck-de Croix deviendra le Musée des Arts décoratifs de Namur, pour mieux identifier et partager son objet et éviter que les visiteurs et visiteuses pensent qu’il est parvenu tel quel depuis le 18e siècle par la seule volonté des anciens propriétaires.Au contraire, le choix de la Ville se portera sur la poursuite et le renforcement de l’aspect immersif créé et l’étendra à plus de salles, dont les parties domestiques notamment. Les collections ne se focaliseront plus uniquement sur les œuvres exceptionnelles mais également sur les œuvres moins parfaites et plus populaires, néanmoins de grand intérêt muséal et historique. Il s’agira de montrer une réalité vécue plus qu’une réalité idéalisée, de substituer la vision scientifique à celle du « bon goût ».

En 2019, le pôle muséal Les Bateliers est subsidié par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre d’une mise en conformité afin d’être reconnu par celle-ci.

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